Jeune migrant hébergé par les équipes ARILE du 94, Dioncounda travaille sur un chantier parisien avec les autorisations nécessaires.

‘‘Je suis apprenti, je travaille depuis 3 mois. J’apprends à devenir carreleur professionnel. Après l’annonce du confinement, on a fait une réunion avec mon patron et tous les ouvriers. Il nous a dit que ce n’était pas obligatoire de venir travailler, que si on ne venait pas, on ne serait pas licencié. Sur le chantier, on essaye de rester à distance les uns des autres et de ne pas trop se serrer la main’’.

Il est suivi par son éducateur ARILE auquel il doit envoyer des messages régulièrement pour lui donner de ses nouvelles lorsqu’il travaille.

Parti du Mali en raison de problèmes familiaux, il a vécu plusieurs mois en Algérie, puis au Maroc et en Espagne, pour une arrivée en France fin 2018.

‘‘ Après tout un parcours j’ai finalement été reconnu mineur par le juge (statut de Mineur isolé étranger). J’ai été pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance et logé dans un hôtel à Créteil. Maintenant je vais mieux et je vis dans un appartement ARILE en cohabitation avec six autres jeunes ’’.